Navet Confit lance EP7
… des chansons parfaites pour un spleen du printemps
Navet Confit ajoute un épisode à sa série de EPs démarrée en 2004 : EP7, en format numérique seulement, sera disponible le 13 mai sur étiquette La Meute. Le légume et ses musiciens seront en spectacle de lancement le 18 mai au Divan Orange.
Plus sombre et moins éclaté que sa dernière parution LOL (2015), EP7 comprend des chansons douces et planantes. Le folk-électro Confit fait contrepoids aux pièces lourdes et punks de LOL, jetant une lumière différente sur le dernier album, dont les chansons très différentes ont pourtant été créées d’un même jet.
Le format court du EP, un genre de microcosme musical, permet plusieurs détours et exercices de styles, ce dont raffole Navet Confit qui s’en donne à coeur joie ici en creusant dans la nostalgie, la tristesse et les rêveries. Qui a dit que les cris et les chuchottements ne pouvaient pas cohabiter dans une même œuvre? Le répertoire de Navet Confit est rempli de contrastes et de bris de ton qui au fil du temps deviennent complémentaires comme les différentes nuances d’une même couleur brisée.
Le EP a été majoritairement enregistré en solo, Navet Confit y jouant tous les instruments, à l’exception de quelques collaborateurs précieux : Pierre-Philippe Côté (Peter Henry Phillips) au wurlitzer sur Dans un parc, Émilie Proulx et Martine Groulx (Camaromance) aux choeurs respectivement sur Triangles et Un corps. La pièce Dans un parc est le fruit d’une collaboration musicale entre Sam Murdock et le légume-racine.
Finalement, le livret numérique est signé Navet Confit, qui s’amuse de plus en plus (trop?) à créer des illustrations minimales « post-internet » avec cette fois-ci beaucoup de formes canines. D’un surréalisme cheap complètement assumé.