Vertiges – Un premier long jeu pour zouz
S’étant établi comme une force de frappe autant sur scène que sur disque via ses bien nommés EP1 (2017, Indépendant) et EP2 (2018, Lazy At Work) et un lot de concerts à travers la province, zouz arrive finalement avec Vertiges, son premier album – le chemin aura été long, épuisant, gratifiant.
Érigeant ses propres statues dans des paysages successivement et/ou conjointement planants, lourds et prompts où s’affrontent et filent noise rock, math rock, post-punk, post-rock, prog et acid blues, zouz cherche d’abord et toujours à brouiller ses propres pistes. Le rock abrupt et disproportionné qui l’a d’abord fait connaître s’est sciemment muté en bruit qui pense à travers une résidence de création au Vieux Moulin du Bic à l’été 2019 – une semaine pendant laquelle le groupe jammait de huit à douze heures par jour, s’appliquant à ne plus simplement cacher ses chansons derrière des murs de fuzz. Illumination dans la contingence, Marchand a entre autres découpé les accords de sa guitare en arpèges pour un triple bénéfice : bonifier les mélodies, évacuer l’aspect macho / bravado du rock, et dévoiler un plus grand espace pour la basse et la voix en même temps qu’une zone pour l’angoisse, la tristesse, l’amour. Et, dans ce même effort, la basse de Dupré et la batterie de Ledoux sont devenues encore plus imbriquées, composites et idiosyncratiques.
Le trio a entamé l’enregistrement de son nouveau matériel à l’été 2020 au Green Room avec Jean-Bruno Pinard, et c’est essentiellement à quatre qu’ils ont mené le projet à terme, incluant aussi les conseils de Martine Groulx et les voix de Naomie de Lorimier (N NAO) et Shaina Hayes. Une sorte de huis clos créatif entretenu pendant trois ans pour en venir à Vertiges : un album rock de compartiments perméables, aux arrangements et rythmiques plus complexes, connotant souvent le math rock et le post-punk sans jamais se poser dans une seule case, et garni d’images poétiques sur la chute libre, les affections et le déclin. C’est l’œuvre d’un groupe qui a su se réapproprier ses moyens pour devenir son propres véhicule, et ça sort le 15 octobre sous Lazy At Work.
ZOUZ
VERTIGES
01 Vertiges
02 Auréole
03 Monotone
04 J’ai demandé à personne
05 Toi qui sais
06 Seuls
07 Perdre du terrain
08 Nager (ft. N NAO)
09 Course à rebours
10 La mort des mots
LAZY AT WORK
Lien d’écoute et d’achat
Dans le dernier mois, nous avons beaucoup beaucoup répété. Il est maintenant temps de jouer ça en spectacle:
zouz – Vertiges – LANCEMENT MONTRÉAL – 2 représentations
David Marchand : voix, guitares et Mellotron (Vertiges)
Francis Ledoux: drums, percussions et choeurs
Étienne Dupré: basses, synthétiseurs, drum machine, choeurs et guitare baryton (Perdre du Terrain)
Avec la participation de
Naomie DeLorimier : voix sur Nager
Shaina Hayes : choeurs sur Toi qui sais et Monotone
Réalisation : zouz et Jean-Bruno Pinard
Composition et arrangements : zouz
Paroles : David Marchand
À l’exception de Perdre du terrain et de Toi qui sais : David Marchand et Étienne Dupré
Ingénieur et prise de son : Jean-Bruno Pinard
Prise de son de voix de 1-2-3-4-5-6-9 : Francis Ledoux
Mix 2-3-4-5-6-9-10 : Jean-Bruno Pinard
Mix 1-7-8 : Francis Ledoux
Matriçage : Richard Addison
Artwork : OJO
Graphisme : Camille Rioux
Photos : Noémie Sylvestre
Cet album a été enregistré de juillet 2020 à avril 2021 au
Studio Green Room et chez Francis Ledoux
Merci à Noémie Sylvestre, Shaina Hayes, Martine Groulx et Lazy At Work, Seb Collin et Spectacles Bonzaï, Jonathan OJO Peters, Emerik St-Cyr-Labbé, Alexandre Burger, Eliott Durocher, Mandie Coupal, Guillaume Guilbault, les frères Martel, Larry, Charlie, Nicole et Daniel, Daniel Saint-Pierre et toute la gang des Résidences au Moulin du Bic.
Ce projet a été rendu possible en partie grâce au gouvernement du Canada.